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Truffes Séchées : Comment écrire un mail de démarchage ?

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작성자 Katherina
댓글 0건 조회 2회 작성일 24-10-06 18:31

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On ne se fait pas une idée aujourd’hui du nombre étrange de procès, petits et gros, qu’avaient les gens d’église d’autrefois, chanoines, curés, moines, religieuses, pour des questions de rentes, de dîmes, de redevances en denrées ou en nature, pour des droits effectifs ou honorifiques de toute espèce, établis par l’usage, ou par des actes mal rédigés, avec des clauses incertaines, obscures ou même contradictoires. L’abbaye venait encore d’avoir un procès, qu’elle avait gagné cette fois, contre le seigneur de Montcheuil, qui disputait aux pères les fruits des noyers de la place de l’île à Tourtoirac, appartenant au monastère ainsi que la halle. Le dîner terminé, les grâces dites, dom Cluzel alla prendre dans une sacoche attachée devant sa selle un filet plein de belle truffes et nos champignons séchés, noires, grenues, luisantes comme le bout du nez de Turc, notre gros mâtin de l’abbaye. Ainsi, en ce qui concernait l’abbaye de Tourtoirac, naguère Jean de Vincenot, le seigneur abbé, avait été condamné par le sénéchal de Périgueux à payer mille livres à l’hospice d’Hautefort. Or, je regarde comme certain que les mêmes personnes, qui n’en dînaient pas moins bien après les huitres, eussent été complétement rassasiées si elles avaient mangé la même quantité de viande, quand même ç’aurait été de la chair de poulet.

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original-83fccd159c1222b236b600c73c6b5e82.png?resize=400x0 C’était une joie pour elles que notre venue, ça les distrayait un peu, les pauvres, qui s’ennuyaient fort d’être là fermées. Vous les faites fort bien, ma sœur, disait-il après en avoir tâté. Et, toute heureuse du compliment, la bonne sœur se servait après avoir offert l’assiette à Mme la prieure et à sa consœur. Il n’y avait que quand elle était tout à fait sur le côté qu’on voyait un certain aspect de sa figure (si bonne et si belle de face) que je ne pouvais souffrir, crochu comme en certaines caricatures de Léonard, semblant révéler la méchanceté, l’âpreté au gain, la fourberie d’une espionne, dont la présence chez moi m’eût fait horreur et qui semblait démasquée par ces profils-là. Les gens pauvres, ou plus regardants, avaient apporté de quoi vivre, et, assis sur l’herbe, en famille, mangeaient leur pitance et se contentaient d’une chopine prise à un qui vendait le vin à pot et à pinte. Là, le poisson était mis selon son espèce et grosseur : tanches, brochets, carpes, que des hommes à ce préposés, munis de crochets à peser, vendaient à tous ces gens qui se pressaient en foule pour en avoir, car il est de coutume que chacun en emporte à sa mesgnie ou famille.


Des hommes demi-nus, les jambes enfoncées dans la vase, dans l’eau glacée jusqu’aux reins, tiraient avec des cordes, des faix de branchages dans le milieu de l’étang, où il n’y avait plus qu’une eau bourbeuse, pour amener le reste Truffe noire du Périgord poisson à la bonde. Pour garder vivant le poisson tiré de l’étang, on avait fait des sortes de « serves » ou réservoirs à compartiments, avec des clayonnages et des glèbes de pré bien serrées afin de tenir l’eau. L’étang, grand de cent journaux, traversé par le Mureau, tout environné de bois de futaie et de beaux taillis, était déjà plus d’à moitié vide. Mme Angélique avait alors dans les vingt-cinq ans je pense, et n’était pas belle, si l’on veut ; mais sa bouche rouge, ses dents superbes, son teint chaud et surtout ses beaux yeux pleins de flammes faisaient qu’on ne pouvait se déprendre de la regarder. De belles assiettes de faïence à fleurs, surchargées de ce qu’on appelait autrefois des « friponneries », c’est-à-dire des pâtisseries légères, étaient disposées symétriquement entre les flacons. Vers onze heures, on commença à « traîner le fagot », comme on dit. Même les pères augustins de Châtres, qui étaient bien à trois grosses lieues de pays en tirant vers la commanderie de Condat, avaient envoyé un frère convers avec un mulet de bât, chercher Truffe noire du Périgord poisson pour la semaine sainte.


Sur des feux allumés en plein air entre deux grosses pierres, des femmes affairées faisaient frire le poisson à l’huile de noix dans de grandes poêles, et avaient peine à en fournir à tous ceux qui en demandaient. Souvent, la dame prieure m’enlevait dans ses bras, me serrait contre sa poitrine bien fort et m’embrassait passionnément avec des soupirs étouffés et des larmes dans les yeux. Il n’avait pas grand ouvrage avec la mère vicaire qui était vieille déjà, ni avec la sœur discrète, grosse et grasse personne de trente ou trente-cinq ans, un peu très fort gourmande de toutes friandises. Fichue mauvaise corvée, où les pauvres diables risquaient fort de prendre des douleurs et de mauvaises fièvres tenaces. Le syndic des pauvres de Tourtoirac, maître Rebeyre de Lagrange, docteur en médecine, réclamait au seigneur abbé les arrérages d’une rente de cinq sols par jour, due aux pauvres de la paroisse.

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